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#1 11-07-2006 21:04:52

lbs44
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Sujet "Special deces de SYD "

Bonsoir, je propose ce post pour y mettre ici les hommages a syd :
trouvé sur le site de fr2

Le musicien Syd Barrett est mort
- La pochette de Opel, compilation d'inédits de Syd Barrett sortie en 1988 -

La pochette de Opel, compilation d'inédits de Syd Barrett sortie en 1988
Syd Barrett, fondateur de Pink Floyd, est mort à l'âge de 60 ans, a annoncé son entourage mardi

Le musicien, héros mythique qui a fortement influencé le rock des seventies, "est mort très paisiblement il y a deux jours", a indiqué un porte-parole de Pink Floyd.

Ame créatrice du Floyd, le guitariste novateur en proie à de graves troubles psychiatriques, dus semble-t-il à l'abus de LSD, avait été débarqué du groupe en 1968.

"Syd était la lumière qui a guidé le groupe à ses débuts et laisse derrière lui un héritage qui continue d'inspirer", a réagi le groupe dans un communiqué mardi.

Chanteur à la voix déchirante, compositeur et guitariste inspiré, Syd Barrett a laissé une empreinte indélébile sur le rock en général et sur le rock dit progressif et le rock psychédélique en particulier.

Il est mort des suites de complications liées à son diabète. Il avait 60 ans.

David Bowie a salué ce visionnaire mardi: "Je ne peux vous dire à quel point je suis triste. Syd a été une inspiration majeure pour moi. (...) Il était si charismatique et un auteur vraiment original".
Laure NARLIAN
Publié le 11/07 à 19:54
Un artiste lunaire et enigmatique

Né en 1946 et élevé à Cambridge, adolescent plein de vitalité lorgnant vers le mysticisme indien et artiste peintre prometteur à l'Art School de Cambridge, Roger Keith Barrett (de son vrai nom)choisit de fonder un groupe de rock avec son ami Roger Waters et deux étudiants londoniens Richard Wright et Nick Mason.

Le premier album de Pink Floyd paru en 1967, "The Piper At The Gate of Dawn"Très inspiré par le blues et les Beatles, mais aussi par le rock psychédélique de la côte ouest des Etats-Unis (Love et les Byrds notamment), auteur de textes loufoques baignant dans un climat surnaturel proche de Tolkien et Lewis Caroll, Syd Barrett fait preuve d'une créativité exceptionnelle dès ses débuts. Il est responsable de la majorité du premier album de Pink Floyd, "The Piper at the Gates of Dawn" paru en 1967.

Mais dès l'été 1967, son comportement change. Il devient étrange, imprévisible, lunatique, et surtout il n'assure plus du tout sur scène. A l'époque, la drogue, et en particulier le LSD, est mise en cause dans l'effritement de sa raison. En 1968, après avoir tenté en vain de le seconder par le guitariste David Gilmour, chargé de donner le change durant les concerts, le groupe se sépare de lui.

De retour à Cambridge et après un détour par l'hôpital psychiatrique, il manifeste le désir d'enregistrer, ce qui sera fait, de façon chaotique en 1969 et en deux temps, d'abord avec le producteur Malcolm Jones et le trio de Soft Machine, puis avec ses anciens partenaires Roger Waters et David Gilmour.

Le résultat, l'album "The Madcap Laughs" (1970), est un joyau déchirant et fascinant, une énigme magistrale et hantée qui le confirme au rang des plus grands.

Un second album, "Barrett", plus articulé, moins erratique, est enregistré dans la foulée et sort la même année. Ce sera le dernier.

Les crises de démence du musicien, qui est retourné chez sa mère à Cambridge, se font plus violentes. Il est interné, puis commence une vie de reclus, dont tous les efforts entrepris pour l'en sortir - notamment de la part de ses fans célèbres comme Bowie ou Robyn Hitchcock - resteront vains.

Pink Floyd lui rend hommage dans "Wish you were here" (On aimerait que tu sois là) et sur "Shine on you crazy Diamond".

Ses albums solos étant devenus cultes, et lui-même étant un mythe vivant, un disque composé entièrement d'inédits et de chutes enregistrées par le musicien, "Opel", est sorti en 1988.

Depuis des années, il vivait à l'abri des médias dans la maison de Cambridge de sa mère disparue. Syd Barrett désormais mort, le mythe ne disparait pas pour autant: il est éternel.


I'll see you on the Dark Side Of The Moon.

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#2 11-07-2006 22:43:40

lbs44
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Re: Sujet "Special deces de SYD "

Sur le monde.fr :
Syd Barrett, de son vrai nom Roger Keith Barret, et membre fondateur du groupe de rock psychédélique Pink Floyd, est décédé à l'âge de 60 ans de complications liées à un diabète, après avoir vécu en ermite pendant près de trente ans dans la banlieue de Cambrige, a annoncé, mardi 11 juillet, une porte-parole du groupe. "Il est mort très paisiblement il y a deux jours. Il aura des funérailles privées", a-t-elle ajouté.

"Le groupe est naturellement très triste d'apprendre la mort de Syd Barrett. Syd était la lumière qui a guidé le groupe dans ses débuts et il laisse un héritage qui continue à inspirer", ont affirmé les Pink Floyd dans un communiqué.

PERSONNAGE EMBLÉMATIQUE DES ANNÉES 60 PSYCHÉDÉLIQUES

Né le 6 janvier 1946 à Cambridge, Syd Barrett, musicien et peintre, a fondé en 1965 avec Roger Waters, Richard Wright (dit Rick Wright), Nicolas Mason (dit Nick Mason) et Dave Gilmour, le groupe Pink Floyd après des études aux beaux-arts. Barrett compose "Arnold Layne" et "See Emily Play", qui font remarquer le groupe. En août 1967 sort leur premier album, l'éclectique The Piper at the Gatesof Dawn, écrit en grande partie par Barrett.

Pink Floyd devient rapidement le groupe phare du mouvement psychédélique britannique et, à 21 ans, Syd Barrett est une célébrité, emblématique des années 1960. "Il avait tout, il était innovateur, artiste et entouré de belles femmes" et il "a changé la façon dont on écoutait et jouait la musique pop", écrivait The Independent à l'occasion de son 60e anniversaire, ajoutant qu'une "foule de musiciens d'aujourd'hui sont encore impressionnés par ses chansons originales".

"IL NE POUVAIT PAS GÉRER LE SUCCÈS"
Mais Syd Barrett a implosé quelques mois après la percée du groupe. Sa santé mentale déjà fragile se détériore rapidement à force de tournées endiablées et d'abus de drogues psychédéliques. Oubliant ses instruments, ne se rendant pas aux concerts, ou restant figé face au public sans jouer une note, Barrett est finalement victime d'une grave dépression, qui force le groupe à l'exclure en 1968. Les Pink Floyd,  désormais dirigé par Gilmour et Waters, connaîtront un succès planétaire avec l'album conceptuel de 1973 The Dark Side of the Moon.

Entre des séjours à l'hôpital psychiatrique et chez sa mère dans la ville universitaire de Cambridge, Syd Barrett enregistre ensuite des albums solo (The Madcap Laughs, Barrett et Opel), aidé par ses anciens camarades. Mais il vivait reclus depuis trois décennies, essayant d'éviter tout ce qui pouvait lui rappeler les Pink Floyd. "Il avait un grand magnétisme", mais "ne pouvait pas gérer le succès et tout ce qui va avec", avait récemment déclaré Dave Gilmour. "Il prenait des drogues à la pelle", avait-il indiqué. Pink Floyd lui avait rendu hommage dans "Wish You Were Here" (Nous aimerions que tu sois là) et dans "Shine On You Crazy Diamond".

David Bowie a salué Syd Barrett mardi : "Je ne peux vous dire à quel point je suis triste. Syd a été une inspiration majeure pour moi [...]. Il était si charismatique et un auteur vraiment original".


Si les lives solo de Syd Barrett restent largement méconnues, chacun a sûrement entendu Shine On You Crazy Diamond, le long hommage de Pink Floyd à son créateur, qui ouvre et referme l'album Wish You Were Here (1975). Avec cette chanson, mais aussi avec Brain Damage (sur The Dark Side of the Moon, trois ans plus tôt) ou le concept-album The Wall, dont l'histoire est largement celle de Barrett, le groupe anglais a lui-même contribué à l'édification de la légende du « diamant fou » : une enfance anglaise heureuse auprès d'une mère infantilisante, la gloire et les drogues, pareillement dévastatrices, et, pour finir, une retraite rimbaldienne régulièrement interrompue par des séjours en hôpital psychiatrique.

On sait depuis Schumann et Van Gogh que la folie des artistes fascine, le plus souvent pour des raisons morbides. Au silence de Barrett ne répondent que des rumeurs. Après Pink Floyd, le chanteur, sorte de Norman Bates rock'n'roll, serait retourné vivre dans la cave de sa mère, aurait tenté d'y faire pousser des champignons, mais aussi de traverser le plafond avec sa tête. Avec Barrett, on oscille en permanence entre l'insolite et le tragique le plus glaçant.

Syd Barrett ne s'est plus exprimé depuis une interview à Rolling Stone en 1971 et n'est plus apparu en public depuis 1972 lorsque la tentative de le faire participer à une nouvelle formation, Stars, échoua pathétiquement. Quelques journalistes en mal d'inspiration viennent de temps en temps le perturber dans sa tranquillité pour qu'il parle (peine perdue), et des photos volées circulent sur Internet - la star déchue, aujourd'hui âgée de cinquante-cinq ans, est devenue un quidam chauve et bedonnant cultivant son jardin. Rien de bien neuf n'a été écrit sur lui depuis les articles que lui a consacrés Nick Kent pour le New Musical Express (lire le portrait de Barrett dans le livre du journaliste, L'Envers du rock, Austral, 1996).

Sur le plan artistique, Barrett a inspiré des générations de musiciens, de David Bowie (qui a repris See Emily Play ) à Mercury Rev, en passant par le groupe Television Personalities, auteur d'un amusant I Know Where Syd Barrett Lives. Car plus encore que sa vie, ses chansons restent mystérieuses. Celles réunies dans la compilation Would'nt You Miss Me - extraites de ses deux albums solos, The Madcap Laughs (1970) et Barrett (1971), d' Opel, premier recueil de raretés en 1988, auxquelles ont été ajoutées quelques prises alternatives et un inédit, Bob Dylan Dream - défient la raison, ne semblent pas d'ici.

Son meilleur disque, The Madcap Laughs (« Le Rire du fou »), a épuisé trois producteurs, Peter Jenner, Malcolm Jones et David Gilmour. On y entend un elfe psychédélique psalmodier d'une voix fragile, constamment au bord du déraillement, des comptines cultivant le non-sens de Lewis Carroll, en jouant approximativement de la guitare. Même si trois membres de Soft Machine, puis Roger Waters et David Gilmour, ont ajouté dans la souffrance des parties instrumentales, le résultat est irrémédiablement instable. De cet inachèvement, de cette désolation, se dégage une beauté primitive, vestiges et vertiges d'une musique enregistrée comme au premier jour. Trente après, les débris lunatiques de Syd Barrett continuent de terrifier.


I'll see you on the Dark Side Of The Moon.

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