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Wish You Were Here

Wish You Were Here (« J’aimerais que tu sois là » en français) est un album de Pink Floyd sorti en 1975.

Pochette de Wish You Were Here

Cliquez sur un titre pour en voir les paroles et leur traduction.

  1. Welcome to the Machine – 7 min 26 s
  2. Have a Cigar – 5 min 8 s
  3. Wish You Were Here – 5 min 40 s

Durée totale : 44 min 6 s

Fiche technique

  • Enregistrement : 6 janvier - 19 juillet 1976, aux Abbey Road Studios
  • Production : Pink Floyd
  • Ingénieur du son : Brian Humphries, assisté de Peter James
  • Pochette : Hipgnosis
  • Date de sortie : 15 septembre 1975 chez Harvest Records
  • Meilleur classement en Angleterre : #1
  • Meilleur classement aux États-Unis : #1
  • Musiciens
    • David Gilmour : chant, chœurs, guitares, synthétiseur VCS3, Synthi-A
    • Nick Mason : batterie, cymbales, tympanon, effets
    • Roger Waters : chant, basse
    • Rick Wright : synthétiseur VCS3, Synthi-A, mini-Moog, synthétiseur ARP, orgue Hammond, piano Fender Rhodes, piano Steinway
    • Dick Parry : saxophone
    • Roy Harper : chant
    • Stephane Grappelli : violon
    • Vanetta Fields, Carlena Williams : chœurs
  • Références
    • 1975, 33t anglais : Harvest SHVL 814
    • 1975, 33t français : Harvest SHVL 814 / 2C 068-96918
    • 1975, 33t américain : Columbia PC 33453
    • 1976, 33t anglais (quadriphonique) : Harvest Q4 SHVL 814
    • 1976, 33t américain (quadriphonique) : Columbia PCQ 33453
    • 1981, 33t américain (Master Sound Half-Speed Master) : Columbia HC 33453
    • 1983, CD anglais : Columbia CK 33453
    • 1983, CD américain : Harvest CDP 7 46035 2
    • 1994, CD anglais (remasterisé) : EMI 8 29750 2

Citations

« Les six premières semaines dans le studio étaient extrêmement torturées. Je me suis rendu compte que parfois, dans le groupe, on n’était là que physiquement. Nos corps étaient là, mais nos esprits et nos sentiments étaient ailleurs. Et on n’était là que parce que cette musique nous fait vivre et bien vivre, ou parce que c’était une habitude, d’être dans Pink Floyd et d’opérer sous cette bannière. »
Roger Waters, Pink Floyd, une épopée cosmique, Jean-Michel Oullion, 2003.
« Après Dark Side, nous pataugions beaucoup. Je voulais que le prochain album soit plus musical parce que je pensais que certaines chansons étaient juste des supports pour les paroles. En 1974, on travaillait dans cet horrible studio de répétition de King Cross sans fenêtres, essayant de mettre en place les deux prochains albums. Il y avait trois longs morceaux dont Shine on You Crazy Diamond que je voulait enregistrer. Roger a dit, “Non, prenons Shine On, divisonsèla en deux et entre les deux on met d’autres chansons autour du même thème. Il avait raison et j’avais tort. »
David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994.
« L’album entier viens de ces quatre notes de Dave sur Shine On. On l’a senti venir, c’était vraiment un très beau phrasé. Cela a mené à ce que je pense être notre meilleur album, le plus coloré, celui avec le plus de sentiments. Shine On allait être enregistrée quand les paroles à propos de Syd ont été ecrites. Je marchais dans le studio à Abbey Road, Roger était assis, en train de mixer à la console, et j’ai vu ce gros bonhomme chauve assis sur le divan derrière. Je ne pensais rien de particulier à propos de lui. A cette époque il était banal que des étrangers assistent à nos sessions. Et Roger a dit “Tu ne sais pas qui est ce mec pas vrai ? C’est Syd”. C’était un choc énorme, je ne l’avais pas vu depuis à peut près 6 ans. Il se levait, allait se laver les dents, mettais sa brosse à dents de côté et se rasseyait. A un moment il s’est levé et a dit “OK, quand est-ce que je prends la guitare ?”. Et bien sur il n’avais pas de guitare avec lui. Et nous avons dit, désolé Syd, les parties guitares sont toute terminées. »
Rick Wright, Mojo Magazine, mai 1994.
« C’était un disque très difficile à faire. Roger devenait de plus en plus irritable. On devenait vieux. Nous avions des enfants. Il y avait beaucoup plus de problèmes entre nous, les gens arrivaient au studio en retard, ce que nous n’aimions pas du tout. Il y avait aussi beaucoup de pression sur moi pour que je sois plus précis et moins volage dans mon jeu. Mais je pense que c’est un album qui passe très bien. C’est comme un descendant de Meddle, dans la démarche et l’utilisation de thèmes répétitifs. »
Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994.
« Comment représenter l’absence ? Par la présence justement, à savoir la présence d’un dessin. Nous ne pouvions faire une pochette blanche, parce que les Beatles l’avaient fait avec leur White Album. Au lieu de ça, nous avons décidé d’une pochette cachée. A l’époque, les LP étaient souvent emballés sous un film plastique transparent, genre cellophane, comme le sont les CD aujourd’hui. Nous avons suggéré que le disque soit recouvert d’un film noir et opaque, afin que le public ne puisse pas voir son contenu. Les acheteurs étaient théoriquement obligés d’ouvrir l’emballage plastique afin d’accéder au disque, le vrai contenu de valeur. J’ai entendu dire que certains d’entre eux ont délicatement découpé le bord avec un cutter et ont glissé le disque vers l’extérieur. Ainsi, ils ont le disque tel qu’au premier jour, toujours emballé sous plastique noir, et n’ont jamais vu l’homme en flammes sur la pochette. On ne peut faire plus absent… »
« Les gens fuient souvent l’engagement émotionnel par peur d’être rejetés. L’absence à travers la peur d’être blessé, d’être brûlé… »
« Un plongeon dans éclaboussure, une action sans traces. Est-il présent ou absent ? »
Storm Thorgerson, Pink Floyd, une épopée cosmique, Jean-Michel Oullion, 2003.

Pochettes

CDCBS 80955

CDP 7 46035 2

CK 33453

DTS

Voir aussi

album/wish-you-were-here.txt · Dernière modification : 03/12/2011 à 17:03 de manu

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